15.9.20

La SPIRITUALITÉ est-elle une fin en soi ? Pour QUI et POURQUOI ?


Echange avec SOLECA : 



Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. (Antoine de Saint-Exupéry) Sommaire :
00:00 Qu’est-ce qui nous rend spirituels ? 01:30 Rationaliser le mystique / Sécuriser son enfant intérieur 04:15 Schizophrénie ou spiritualité ? 05:50 La définition de la spiritualité / Guérison et potentiels cachés 07:20 Donner un sens à sa souffrance / Montagnes russes émotionnelles 09:50 La vie est-elle écrite à l’avance ? / Faire les bons choix 12:40 Sortir de l’enfance et prendre sa vie en main 14:30 Réfléchir ou ne pas réfléchir telle est la question 15:30 Erreur de débutant spirituel / L’équilibre est dans la différence

Chaîne YouTube de Soleca : Radio INTERLIGARE

11.3.17

“Il n’y a que Vous avec Vous et pour Vous”

“L’illusion de la séparation fait partie du Jeu que vous croyez Vivre. Cependant ce Jeu du Je séparé des autres et de la totalité de ce qui Est se termine dans sa forme actuelle.
Bien sûr vous allez continuer à vivre dans l’illusion car il n’y a rien d’autre mais ce niveau d’illusion sera différent et vous allez retrouvez la conscience de l’unité.
Il n’y a que Vous avec Vous et pour Vous. C’est à dire que Tout ce que croyez voir à l’extérieur n’est rien d’autre que Vous. 
C’est Vous qui projetez ce que vous croyez voir pour vous permettre de Vivre l’expérience. 
Les personnes que vous croyez voir Vous aider à avancer sur votre chemin, les personnes qui vous font des soins, les enseignants… ils sont tous Vous envoyés par Vous pour vous permettre de Vous éveiller à Vous-Même.
C’est aussi le cas des personnes que vous jugez comme mauvaises ou déplaisantes, c’est encore des Vous envoyés par Vous pour vous permettre de Vous éveiller à Vous-Même.
Retrouver cette conscience de ce qui Est change la manière de “voir” les choses qui se présentent à Vous. Pensez-y. 
Ressentez le et vibrez le.
Lorsque vous remerciez quelqu’un ressentez le fait que ce quelqu’un qui vous a aidé Est Vous envoyé par Vous pour Vous permettre de Vous éveiller à Vous-Même. 
Lorsque vous vous mettez en colère après quelqu’un c’est la même chose, soyez conscient du Jeu illusoire de la séparation. Jouez le mais en conscience…
Apporter votre Amour à Tout ce qui Est sans condition c’est juste Vous Aimer dans votre totalité car il n’y a rien d’autre que Vous avec Vous et pour Vous.”

3.3.17

"Je suis multidimensionnel(le) et je me soigne... même pas"!


Premier passage en vidéo avec Sylvie, Aurore, Karine et Rémy. Merci à Sylvie pour l'invitation et Merci à tous!  
 
 


22.2.17

 S'aimer soi-même. C'est le plus difficile. Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres, car nous        cherchons sans cesse compensation dans la relation. 
- Christiane Singer

«Aimer trop». C’est un concept dont on entend souvent parler. On est nombreux à se reconnaître dans ce phénomène, à avoir le sentiment de donner un peu (ou beaucoup) plus que ce qui serait approprié – plus qu’on reçoit, spécifiquement. Le résultat est qu’on se retrouve vidé, déçu et frustré. Oh, et on se sent très petit, aussi. Parce que si on ne reçoit qu’une fraction de ce qu’on donne, ça semble confirmer que c’est seulement de cela qu’on est digne. On s’en doutait un peu, au fond de nous, mais selon ce qu’on peut voir, les faits le confirment.

Donc oui, «aimer trop» est un concept dont on entend souvent parler. Et je ne sais pas pour vous, mais chaque fois qu’il est évoqué, mes oreilles grincent un peu – c’est comme une fausse note en plein milieu d’une mélodie. Parce qu’aimer, c’est respecter l’autre tel qu’il est. C’est voir sa beauté, sans qu’il ait à changer. C’est être rempli d’énergie positive. Et si on y pense, comment pourrait-on trop respecter quelqu’un? Ou comment pourrait-on être habité d’une énergie trop positive? Dans le sens le plus pur du terme – et le seul vrai sens du terme est la pureté même –, trop aimer est simplement impossible. C’est un faux concept, une fausse idée.

Lorsqu’on dit qu’on «aime trop», ce qu’on veut vraiment dire est, bien sûr, qu’on s’est beaucoup donné (ou qu’on a beaucoup essayé de contrôler l’autre) et que nos attentes n’ont pas été comblées. Et bien que ce soit totalement humain et compréhensible d’avoir des attentes et de vivre des déceptions, on ne parle pas là d’un état d’amour, mais de besoin et d’attachement. Tout n’est pas noir ou blanc, bien sûr, mais c’est moins un cadeau qu’on partage généreusement avec l’autre qu’un vide qu’on remplit à travers lui. Rien à voir avec l’amour. En fait, on pourrait probablement même dire que parfois, celui qui donne le plus est celui qui aime le moins.

L’amour n’épuise personne. Il rayonne. Il donne des forces. Il libère. Parfois il amène à donner, et parfois il amène à fermer la porte s’il n’y a pas de réceptivité ou de réciprocité. Et si l’amour est vraiment de l’amour, il n’y aura pas de rancœur ou de sentiment d’avoir été négligé, parce que le seul but de l’amour est d’aimer.

Si on a tendance à «trop aimer» et qu’on veut se libérer de ce schéma, il peut donc être tellement aidant de commencer simplement par reformuler le tout adéquatement – de remplacer «je l’aime trop» par «je le veux trop», ou par «j’ai trop besoin de son amour» ou par «j’ai trop besoin qu’il se conforme à mes attentes». Voilà qui est honnête. En fait, je n’aime pas l’utilisation du mot «trop», parce qu’il est empreint de jugement, et c’est justement cette raideur envers nous qui nous amène à aller chercher refuge ailleurs… Mais arrêter de voir notre attachement et notre insécurité comme un don nous permet de voir la situation pour ce qu’elle est réellement, et donc de commencer à chercher la bonne chose au bon endroit.

Ainsi, plutôt que de se demander pourquoi on n’arrive pas à recevoir ce qu’on mérite, ou de chercher des tactiques pour faire en sorte que l’autre personne se comporte comme on le désire, on peut prendre contact avec la partie de nous qui sent un manque et lui donner ce qu’elle veut directement. On peut lui dire quelque chose comme (je vais accorder le tout au féminin) : «Ma belle _____ (on insère ici notre prénom), ça m’attendrit de voir que tu te sens si petite et que tu ne crois pouvoir t’apaiser et te valoriser qu’à travers elle/lui. À partir de maintenant, je veux apprendre à te donner moi-même cette douceur et cette sécurité que tu désires tant. Ça ne me semble pas facile – si ça l’était, je l’aurais fait avant –, mais je suis là, et je te promets que je ne t’abandonnerai pas».

Chaque déception, chaque moment où on «aime trop» peut être le symptôme qui nous motive à nous tourner vers nous et à guérir le vrai bobo. Et oui, il est particulièrement difficile de se trouver beau et digne d’amour lorsqu’on se voit accroché, dépendant, à recevoir des miettes alors qu’on a offert ce qu’on a de plus beau. Peut-être est-ce ce que vous ressentez… peut-être vous trouvez-vous repoussant de vulnérabilité, par moments. Si c’est le cas, je vous dirais qu’il n’y a pas un meilleur moment pour vous ouvrir les bras. Parce que c’est lorsqu’il est le plus difficile de vous aimer que votre amour est le plus vrai et le plus puissant. Et donc si vous le choisissez, si vous avez le courage de le choisir, ce moment où vous avez le sentiment d’être si petit, et si loin du but, est celui qui vous permettra de faire des bonds de géant.

Qu’en dites-vous?

Sur ce, je vous souhaite une superbe semaine! Prenez bien soin de vous.
xox

16.2.17

La puissance du Verbe - Gregory Mutombo




Sommes-nous conscients de ce qui s’accomplit lorsque, rompant le Silence, nous donnons vie à des sons que l’on appelle « mots » ? Sommes-nous conscients de l’origine de ce mouvement en nous, de sa destination et de ses effets ?

Nous, êtres humains constitués en infime partie de matière physique, sommes la manifestation d’une Intention créatrice. Cette Intention se manifeste, au Commencement, sous la forme d’un son – le Son primordial en provenance de la Source de Tout Ce Qui Est – et ce Son se propage à l’infini, par un abaissement progressif de sa fréquence, par une densification de sa vibration que l’on pourrait, d’un point de vue limité, nommer le « Miracle de la Vie ». En vérité, le Miracle réside plutôt en cette capacité qui nous a été donnée à nous, êtres humains, par essence émanations, prolongements et extensions de cette Source d’oublier que nous en sommes issus, de la même manière que les vagues sont issues de l’Océan. Cette Vibration se propage sans discontinuer, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, créant une gamme illimitée de dimensions ou de réalités d’existence.

D’où provient ce son qui émane de nous lorsque nous nous exprimons ? Prenons le temps, là, maintenant, de le ressentir…



Qu’il y a-t-il d’autre à reconnaître en nous que la Source que nous sommes ?

Qu’il y a-t-il d’autre à reconnaître en nous, en définitive, que notre infini pouvoir créateur ?

Ainsi, plus nous nous sentons ou, plutôt, nous nous croyons séparés, différents, isolés, coupés de la Source  – et donc de notre nature véritable – plus ce que nous exprimons portera la marque, l’empreinte de cette illusion de cette séparation. Et si ce que nous exprimons porte cette empreinte, alors, de fait, nous propageons cette idée de séparation, nous propageons une vibration amplifiant la sensation collective que, d’abord, les vagues ne sont pas l’Océan, puis que certaines n’ont pas la bonne taille ou la bonne intensité. Jusqu’à croire que certaines ne devraient pas exister…

La propagation vibratoire au sein de l’Humanité de cette sensation de séparation se réalise non point dans le fond, puisqu’elle est illusion, mais dans la forme, c’est à dire dans le champ collectif de conscience au sein duquel nous évoluons. Et souvent, nous sommes comme les vagues qui luttent contre le vent, réagissant avec une certaine brutalité au mouvement de la Vie et oubliant que la ligne d’horizon, à l’arrière-plan, demeure ce qu’elle est : Paix immuable et perpétuelle Vacuité.

Prendre la mesure de notre pouvoir créateur, qui passe par le Verbe, nous amène à la pleine responsabilité de la tonalité, de la fréquence et du taux vibratoire de ces sons que nous créons en permanence et qui donnent vie à notre réalité ou, plutôt, à nos réalités puisque nous existons dans une infinie pluralité de formes.



Prendre la mesure de ce que nous nous apprêtons à créer par notre Parole, nous conduit nécessairement à soupeser chacun de nos mots – non pas par une analyse intellectuelle mais par une appréciation cardiaque permanente que l’on appelle « alignement ». La recherche de cette maîtrise élève considérablement notre taux vibratoire puisque toutes nos cellules sont traversées par la teneur énergétique de ces sons et qu’elles calibrent leur propre fréquence sur ceux-ci.



Lorsque, par notre Verbe, nous jugeons autrui (en le surélevant, en le dépréciant ou en le condamnant), c’est sur la Création que nous faisons porter ce jugement, estimant que l’une des formes qu’elle prend pour apparaître devant nos yeux n’a pas lieu d’être, de se manifester de la sorte, qu’elle ne correspond pas à nos désirs et ne rentre pas en résonance avec notre conception duelle et fluctuante de ce qui est « bien » ou équilibré. Il est ainsi assez aisé de comprendre que chacune de nos paroles puisées dans la peur, au détriment de l’Amour, est une création dont nous aurons à répondre d’une manière ou d’une autre, puisque nous nous sommes incarnés afin de prendre conscience de notre nature fondamentale et, par voie de conséquence, de notre pouvoir créateur d’Êtres divins. Et il n’y a intrinsèquement aucune différence entre des jugements émis sur autrui ou soi-même, les conséquences étant identiques…

Ainsi, cette forme de rébellion infantile contre un Créateur qui n’interviendrait pas assez à notre profit, dans la direction que nous estimons pourtant juste, sous la forme de signes suffisamment explicites et auquel l’on s’adresse comme à une entité extérieure aussi puissante que nous serions faibles et insignifiants est encore et toujours le fruit de cette non reconnaissance de Soi et de cette illusion de la séparation qui se perpétuent, notamment au sein de cercles dits spirituels.

Bien souvent, la reconnaissance de notre pouvoir créateur s’arrête là où la manifestation de nos créations rentrent en opposition avec notre capacité à les assumer. En d’autres termes, lorsque l’Univers nous renvoie le reflet des créations qui émanent de notre Coeur, nous reconnaissons avec Joie la Puissance de notre Verbe. Et puis, lorsqu’il nous confronte, toujours avec la même implacable neutralité, à la moisson dissonante de tous les mots coupants et séparés que nous avons semés, nous cherchons, là, à attribuer ces créations aux Autres… Jusqu’à prier le Créateur et ses lumineux Subordonnés de nous en protéger, nous en préserver et nous donner, de grâce, un autre reflet à contempler…



Au sein de cette Éternité manifestée dont il est infiniment vain de vouloir percer le Mystère, Tout a commencé par le Verbe et Tout finira par le Verbe.